MARS Centrafrique

Movement d’Action pour la Renaissance et le Salut

19
juin 2008
Posté dans Communiqué par marscentrafrique à 12:15 | Pas de réponses »

CONCERNANT LA MISE EN PLACE DU COMITE 

D’ORGANISATION DU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF EN CENTRAFRIQUE 

Le 08 juin dernier, un comité  d’organisation du prochain dialogue politique a été mis en place par un décret signé de François Bozizé.  

Comme il fallait s’y attendre, ce comité ressemble ni plus ni moins à  un cabinet bis du maître de Bangui avec à sa tête son ministre de la communication et non moins porte parole de la convergence nationale KNK Cyriaque Gonda et son conseiller en matière de la jeunesse et grand stratège de sa politique Levy Yakité.     

A l’issue d’une réunion élargie de son Secrétariat exécutif provisoire, tenue à Paris le 15 juin dernier, le Mouvement d’Action pour la Renaissance et le Salut (MARS), association citoyenne et indépendante, entend ici se prononcer sur ce qu’il convient de qualifier « jeu de dupe » engagé par les autorités gouvernementales avec l’ensemble de la classe politique nationale.  

1-    En nommant  les théoriciens et autres maîtres à  penser de son régime à  des postes clés au sein du comité d’organisation du dialogue, François Bozizé démontre si besoin en était, qu’il s’en fiche éperdument de l’état clinique de notre pays. Etant l’une des parties prenantes de la crise centrafricaine, il ne saurait-être l’âme essentielle de ce processus qui, jusque-là, dépend  de son bon vouloir. Au regard de son entêtement, tout indique qu’il cherche par tous les moyens à  verrouiller ce processus  et à  le vider de sa substance. Car l’on ne peut être juge et partie.  

2-    Le MARS dénonce avec la dernière rigueur les manœuvres politiciennes et bassement pernicieuses de François Bozizé, qui fait feu de tout bois pour jouer l’homme orchestre du processus du dialogue censé ramener la paix et la sécurité dans le pays. Il est donc clair que ce comité d’organisation est l’expression même de la volonté du camp présidentiel : la maîtrise et le contrôle du prochain dialogue de bout en bout, comme ce fut le cas lors du Dialogue National de 2003.     

3-    Le MARS en appelle à  la clairvoyance et l’esprit patriotique de l’ensemble de la classe politique centrafricaine ainsi que des groupes rebelles à  se désolidariser de François Bozizé et ses thuriféraires qui optent à leurs corps défendant pour le suicide collectif et la perdition de toute la nation.  

   4-    Le mouvement attire avec insistance l’attention de la communauté internationale, particulièrement celle de tous les membres du Conseil de Sécurité des Nations unies, plus préoccupés par leurs intérêts économiques, géopolitiques et géostratégiques, de recadrer ce régime en perte de vitesse et  aux antipodes de la démocratie.  

  

Fait à  Paris, le 17 juin 2008  

Le Bureau Exécutif Provisoire                                                                                            

15
juin 2008
2
juin 2008
Posté dans Communiqué par marscentrafrique à 10:59 | Pas de réponses »

 

CONDAMNANT LA BARBARIE DU REGIME DE BOZIZE

ET APPELLE A UNE DESOBEISSANCE CIVILE LE 08 ET LE  11 JUIN PROCHAIN 

Après le coup d’état de BOZIZE, la condition sine qua non de la réintégration de
la République Centrafricaine au sein du concert des nations était le retour à la légalité constitutionnelle. Mais ce come-back ne pouvait s’opérer sans extirper au préalable tous les germes qui ont été à la base des multiples soubresauts socio-militaro-politiques, qui ont émaillé la vie publique du pays pendant des décennies. C’est ainsi que les Centrafricains avaient à l’époque réclamée la convocation d’un dialogue national, qui devrait en principe jeter les bases d’une réconciliation véritable. La communauté internationale qui croyait à la bonne foi et aux engagements des acteurs politiques à l’issue du dialogue national, a décidé de voler au secours de
la RCA en apportant son concours matériel et financier, indispensable pour l’organisation des dernières élections générales devant consacrés le maintien au pouvoir de  Bozizé et ses ouailles de la convergence KNK.   
Aujourd’hui, force est de reconnaître que notre pays,
la République Centrafricaine traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire politique. Malgré qu’elles aient été saluées par la majorité des Centrafricains à l’époque, la rébellion, ainsi que la légitimation du  pouvoir de Bozizé par la voie des urnes, restent à jamais comme l’une des pages les plus macabres de l’histoire de notre pays. Aujourd’hui, la situation qui prévaut en Centrafrique  est ni plus, ni moins, un retour à la dictature des années soixante, avec ses corollaires comme l’autocratie, les arrestations arbitraires des citoyens, les emprisonnements et tortures d’opposants politiques, la tribalisation de l’administration civile et militaire, la pratique de crimes massifs à l’endroit des populations civiles supposées  hostiles au pouvoir, par exemple les incendies des maisons à Bangui, à Paoua, à Birao par les éléments paramilitaires de la sécurité présidentielle, le musellement des organisations syndicales et des partis politiques de l’opposition par la terreur et la violence physique, le règne de la prédation économique et financière au plus haut sommet de l’Etat. Ainsi, les Centrafricains assistent désabusés et inquiets à une régression totale des acquis des luttes démocratiques et patriotiques des années quatre vingt dix. 
En quatre  années de règne, le Général BOZIZE a fait plus pire que tous ces prédécesseurs réunis. Le régime instauré en Centrafrique depuis ces cinq dernières années est le plus pire en termes de violations graves aux droits de l’homme qu’ait connu le pays. Que de succession d’actes criminels, et  de crimes de guerre. D’ailleurs certains faits et actes posés par les hommes de la sécurité présidentielle contre la population tant à Bangui que dans l’arrière pays, relèvent du crime de guerre dont le Général BOZIZE et son neveu, le tristement célèbre, capitaine Eugène NGAÏKOSSET devraient en répondre un jour. Par ailleurs, les exactions dont sont responsable les hommes de main de BOZIZE à l’encontre de la population qu’ils sont supposé les protéger, en cela nos pensés vont vers le sergent SANZE, le maître BANDASSA, les victimes innocents de la place mortuaire d’un parent de l’un de nos secrétaires au quartier Boy – Rabe ainsi que tant d’autres exactions comme la tentative de musellement de la presse par l’arrestation arbitraire de plusieurs journaliste, et aussi ceux rendus publiques par la publication du rapport des organisations de défense des droits de l’homme, telles que Human Rights Watch et Amnesty International, met au grand jour l’irresponsabilité, l’incompétence, l’inconscience et une volonté effrénée de Bozizé et les siens de s’enrichir au détriment du vaillant peuple centrafricain obligé de se tanguer dans sa misère et sa pauvreté. Ajouté à cela l’inquiétude du président de l’Assemblée Nationale en ces termes  par rapport à la flambé des prix et les mesures prisent par le gouvernement «La question que chacun se pose est de savoir si les mesures d’accompagnement que votre gouvernement a prises contribueront à en réduire l’impact sur le panier de la ménagère, mis à rude épreuve depuis de longs mois par cette flambée des prix et la rareté concomitante des denrées alimentaires et de première nécessité».  Ainsi qu’à la tenue du dialogue politique inclusif où il s’est exprimé en disant : «nous nous trouvons désormais sur la dernière ligne droite qui conduit à cet important forum tant attendu par toutes celles et tous ceux qui souhaitent sincèrement que notre pays retrouve par la voie du dialogue et de la concertation, l’unité et la tranquillité qui faisaient jadis sa fierté en Afrique, particulièrement dans la sous-région. Malheureusement, les soubresauts et les revirements plus ou moins spectaculaires que nous constatons ça et là ne peuvent que constituer des manœuvres tendant à renvoyer aux calendes grecques la tenue de ce forum. » Au regard de cette situation catastrophique à tout point de vue de  notre pays, le Mouvement d’Action pour
la Renaissance et le Salut (MARS), exprime non seulement sa vive préoccupation, mais encore appelle toutes les Centrafricaines et tous les Centrafricains à entrer en résistance pacifique. Etant donné la situation critique de populations martyrs du nord qui sont obligé de quitter leur maison pour vivre dans la brousse comme des animaux sauvages à la merci des fauves et de divers prédateurs, le MARS demande à tous les compatriotes consciencieux, soucieux de l’avenir et du devenir de notre pays, sans distinction de race, ni d’appartenance politique, à observer UNE MINUTE DE SILENCE à partir de 16 heure pile, le 8 juin date marquant la célébration de la fête des mères en Centrafrique et le 11 juin date de l’investiture de BOZIZE, en mémoire de toutes les victimes de la barbarie de François BOZIZE et aussi de montrer à la face du monde que le peuple centrafricain est triste, parce qu’il est affamé et ne peut célébrer ces journées, du fait que quelque centrafricains seulement peuvent se réjouir tandis que beaucoup sont en train de errer dans la brousse et préfère être à la merci des fauves qu’à la merci des hommes sans foi ni loi de BOZIZE. 
Le MARS demande également à la société civile, ainsi qu’à tous les partis politiques de se joindre à lui en vue de la réussite totale de ce mouvement,  marquant  le début des actions conjuguées qui mèneront à la chute du dictateur François Bozizé.  Fait à Paris le 30 mai 2008.
 

Pour le Bureau exécutif provisoire 

Le Secrétaire Chargé de la Mobilisation 

21
jan 2008
Posté dans Communiqué par marscentrafrique à 6:23 | Pas de réponses »

Mouvement d’Action pour la Renaissance et le Salut (MARS)

Sauver la patrie ou Mourir

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 001/MARS/08

Le  vendredi 18 janvier 2008, le premier ministre centrafricain, Elie Doté, a remis sa démission et celle de son gouvernement au Général-Président, François Bozizé.

Le Mouvement d’Action pour la Renaissance et le Salut (MARS) constate avec regret et indignation, que par ce limogeage camouflé en démission pour distraire l’opinion publique  nationale et la communauté internationale, le Général-Président, François Bozizé, tente par des arguties dignes des manœuvres politiciennes les plus éculées et abjectes, de jouer les montres afin d’esquiver la vraie question de l’heure, qu’est la tenue d’un dialogue politique véritablement inclusif, condition sine qua none du retour de la paix sociale et de la concorde nationale.

Le MARS, association citoyenne libre et indépendante, entend ici prendre ses responsabilités devant l’histoire et le peuple centrafricain, en formulant les observations qui suivent :

-          Le MARS apporte son soutien à la grève des fonctionnaires et agents de l’Etat, appelle ses militants et sympathisants qui se trouvent au pays à participer à toutes les actions syndicales, notamment les concerts de casseroles, prévus le 23 janvier prochain. Le mouvement attire également l’attention des leaders syndicaux à ne pas se laisser distraire par les manœuvres d’un régime à l’agonie, appelé à disparaitre.   

-          Le Général-Président dans sa quête effrénée d’intérêts bassement égoïstes et sa proportion jamais égalée de faire de son ethnie, le fondement même de son régime aux antipodes de la démocratie, donc de la bonne gouvernance et du respect des droits humains, est dépassé par les évènements et ne peut apporter une quelconque solution au mal centrafricain qui est plus profond que l’on ne croit.

-          Face aux limites avérées et aux échecs notoires du régime dû  à l’irresponsabilité, à l’incompétence, à l’inconscience et aux politiques fantaisistes et hasardeuses de François Bozizé, le MARS lui conseille de démissionner purement et simplement pour préserver son honneur d’officier général, mais surtout et avant tout pour sauver la patrie, ivre, en grande détresse et sans repères.

-          Enfin, le MARS en appelle à la conscience et au patriotisme de tous les responsables des mouvements se réclamant de l’opposition démocratique à cesser les querelles inutiles qui jouent en défaveur de la lutte et qui ne saurait délivrer le peuple de ses souffrances et désolations.

Fait à Nantes,  le 21 janvier 2008

Le Bureau Exécutif Provisoire

 

Une année vient de s’achever pour notre pays l’an 2007 était auréolé des plus grands maux sur le plan socio-économique et politico-militaire. Ces crises pourtant évitables ont fait perdre des êtres chers pour certains et empêcher la réalisation des projets les plus ambitieux pour d’autres, à tous nous compatissons.   

Nos vœux pour vous est que cette nouvelle année soit une année plein de bonheur et de succès sans précédent.

L’année 2007 a vu naître une dynamique des jeunes de la diaspora appelée Mouvement d’Action pour la Renaissance et le  Salut (MARS). Cette dynamique est en marche pour contribuer à sortir notre pays de multiples crises qu’il est en train de traverser et l’emmener à retrouver sa place dans le concert des nations                                                                                                                                       

Notre pays est inexistant  et inconnu pour certains étrangers de la nouvelle génération et en voie de disparition pour les générations des années 70 qui le connaissent comme «le  pays de BOKASSA ». Nous devons nous battre pour remettre notre pays sur la voie du développement  et sachez que cela ne peut être possible que par la volonté des filles et fils de Centrafrique et celle de la jeunesse plus particulièrement.

La jeunesse représente 2/3 de la population centrafricaine, mais cette frange majoritaire de la population a toujours été exclue  des grandes rencontres où des grandes réflexions pouvant aboutir  à des prises de décision qui concerne l’avenir  de notre pays. Le comité préparatoire du dialogue politique inclusif mis en place par le président de la république pourra nous servir d’exemple de la marginalisation de la jeunesse.   

                                                                                          

Ce que nous ignorons par-dessus tout, que c’est toujours la jeunesse  qui est à l’avant centre de tous les conflits sociaux et  politiques, c’est toujours la jeunesse qui est au front lors des conflits militaires mais si nous ne nous engageons pas à déminer les germes de ces conflits en milieu de jeunes, la paix dans notre pays est loin d’être acquise.

L’objectif du combat de notre mouvement est d’emmener les populations marginalisées,  hommes, femmes et jeunes à avoir leurs mots à dire pour l’avenir de notre pays et contribuer à écrire l’histoire de notre cher et beau pays et non de continuer à suivre le scenario si bien tracé par ceux qui nous gouvernent actuellement. Un scenario de perpétuel conflit, du tribalisme et de la dictature

Chers compatriotes, chers amis, chers camarades le MARS vous souhaites une bonne et heureuse année, Nous profitons de ce fait pour vous signifier  que l’année 2008 est baptisé « l’année d’action ». Action pour soutenir les fonctionnaires et agents de l’Etat, action pour dire aux organisations syndicales que quelques soient les difficultés, ensembles nous surmonterons, action pour soutenir toutes les familles qui ont perdu un fils ou un père aux champs de combats ;  enfin action pour instaurer cette révolution sociale basée sur la culture et la politique, cette dynamique de paix et de la concorde nationale très chère au  père fondateur de la nation, Feu BARTHELEMY BOGANDA.

Bonne année 2008, bonne santé. Que la paix, le progrès et le bonheur social frappe a nos portes à tous pour qu’à jamais nous soyons aussi dignes et fiers d’êtres les enfants de BE AFRICA.

« Sauver la patie ou mourir«  

   

 Paris le 18 Janvier 2008

                                                           

Le Bureau Exécutif Provisoire du M.A.R.S.

Olivier Boby : « Ceux qui réclament la tenue du dialogue politique, ne recherchent que des strapontins ministériels. C’est vraiment ridicule ».

Le secrétaire général du Mouvement d’Action pour la Renaissance et le Salut, a bien voulu répondre à nos questions. Retrouvez son interview.

Pourquoi lancer une nouvelle association à caractère politique comme écrit dans votre communiqué ?
Un homme politique français disait : « La parole, les idées, la communication n’ont de sens que dans la mesure où elles permettent et surtout facilite l’action, transformer le quotidien et rendre l’impossible envisageable ». C’est dans cette optique que poussé par une envie d’action pour le renouveau et le développement de notre pays, nous avons décidé de créer une association d’utilité publique à caractère politique. Monsieur le journaliste, vous qui suivez l’actualité de notre pays au jour le jour, mieux que moi, vous savez que le peuple centrafricain ne fait plus confiance aux traditionnels partis politiques. Ces partis, sans exception ont tous échoué. Ils portent la responsabilité de la situation catastrophique de notre pays. C’est donc pour palier à ce manquement qu’est né le Mars. Nous voulons par ce mouvement réconcilié la population à ses institutions. Nous pensons que c’est là le fondement de la citoyenneté.
Ce mouvement est aussi le manifeste d’une jeunesse en détresse qui veut bouleverser un scénario politique trop bien écrit par la génération de nos pères qui vise à sacrifier notre génération et la génération de nos enfants. Ce mouvement est aussi un instrument qui nous permet et permettra aussi à la jeunesse qui a toujours été marginalisé d’agir pour l’avenir et le devenir de notre pays.

Ne pensez-vous pas que c’est encore un groupe politique de trop ?

Nous ne sommes pas un groupe politique mais une association qui entend s’exprimer sur les questions politiques. Au lieu de demeurer dans l’hypocrisie des associations apolitiques, nous voulons clairement faire tomber nos masques et apporter une nouvelle vision sous un autre angle dans le jeu politique centrafricain. Nous savons que notre génération a besoin non seulement d’un éveil politique à la hauteur des enjeux du moment, mais d’une formation politique citoyenne. Il nous faut sortir de l’impasse et prouver que le militantisme n’est pas synonyme de promotion dans la haute administration. Notre objectif n’est pas de rejoindre la mangeaille.

Que rechercher vous concrètement, je veux parler des objectifs de ce mouvement ? Et vos projets à court terme ?

Nous voulons par ce mouvement donner une impulsion et du courage à la jeunesse de pouvoir être acteur d’une refondation car notre pays est un vaste chantier ou tout est à rebâtir. Pour nous l’heure est à un rendez vous ou la jeunesse n’aura aucune excuse pour justifier son absence à la génération future, la jeunesse doit cesser d’être un fer de lance à la solde des politiciens véreux, et sans scrupule qui n’hésite pas à l’utiliser que lorsqu’ils ont envie de mettre le feu au pays. La jeunesse doit être considérée par les politiciens comme des partenaires crédibles. Pour ce qui est de nos projets à court terme, comme je l’ai dis ci haut c’est d’être présent aux tables de négociation et de parlementer de la reconstruction nationale car nous avons trop laissé des occasions passer et c’est une erreur qu’on ne réitérera pas plus de deux fois, nous reconnaissant avoir été absent au Conseil National de Transition pour recadrer les objectifs par rapport à la nouvelle république, nous reconnaissons avoir été absent lors des débats du dialogue national qui a fait perdre à la population la confiance qu’elle a, à la politique, nous voulons par ce mouvement réincarné le renouveau de la vie politique, être un nouvel oxygène dont le pays a besoin pour son développement telle.

Que pensez-vous sur le dialogue politique réclamé par presque l’ensemble de la classe politique centrafricaine ?

La tenue de ce dialogue politique sera un honneur fait à la mangeocratie en Centrafrique. Car les personnes qui demandent la tenue de ce dialogue politique sont les mêmes qui vient de sortir du dialogue national qui avait eu lieu à Bangui en 2004. Celles-ci, au lendemain des élections qui ont eu lieu en Centrafrique se sont rendu compte qu’ils n’ont pas eu l’occasion de discuter le partage du gâteau et veulent par ce dialogue avoir une occasion de le faire. Ceux qui réclament la tenue du dialogue politique, ne recherchent que des strapontins ministériels. C’est vraiment ridicule. Si Bozizé traine les pas quant à la convocation de ce dialogue, c’est parce qu’il sait déjà l’issue. Ceux qui réclament ce dialogue, sont ceux là même qui la nuit sont à Sassara pour qu’émender de l’argent et des postes à Bozizé. Comment voulez-vous qu’il les prenne au sérieux. Que sont devenus les actes et recommandations du fameux dialogue national ? Nous proposons pour notre part, que les représentant de la société civile, les membres de la résistance armée, les députés de l’opposition, ainsi que Bozizé, se retrouvent sur un territoire neutre et jeter les base d’une nouvelle transition pouvant déboucher sur l’organisation des prochaines élections.

Quelle est la position de votre mouvement face aux groupes rebelles ?

Pour l’heure nous n’entretenons aucune relation avec les mouvements de l’opposition armée et nous n’avons rien contre eux car on peut croire qu’ils ont choisi la voie des armes pour exprimer leur raz-le-bol par rapport au système qui ne change pas. Car pour tous les centrafricains le 15 mars 2003 était la révolution que le peuple attendais depuis toujours, mais hélas, Bozizé et ses supposés libérateurs ont lamentablement échoué.
Nous sommes contre toutes tentatives de déstabilisation d’un régime démocratiquement élu par les armes, mais si le président accepte d’arrêter de rafistoler en nommant des chefs de guerre ou des leaders de rébellion à des postes de responsabilités et cherche à avoir une nouvelle approche de la gestion de la crise que traverse notre pays d’une manière que cela arrange tout le monde certainement les armes cesseront pour laisser parlementer les hommes.

Un message à faire passer
C’est avec pleine de détermination que nous nous levons et nous demandons à tous les centrafricains de se lever car soit nous continuons à croiser les bras et laisser notre pays sombrer progressivement, ou soit l’on saisit cette occasion pour écrire une nouvelle page de l’histoire pour la génération de nos enfants et nos petits enfants, plus question de donner l’opportunité aux marchands d’illusion de nous endormir par des slogans sordides qui ne s’écrit qu’aux dos des T-shirt, une manière de dire que la préoccupation de la jeunesse est derrière eux.


Jeudi 16 Août 2007

Propos recueillis par Wa Kodro


http://www.lindependant-cf.com
13
août 2007
Posté dans Communiqué par marscentrafrique à 10:32 | Pas de réponses »

13 août 1960 13 août 2007, voilà quarante sept ans jour pour jour que la république centrafricaine, l’un des pays du pré-carré francophone, a acquit la souveraineté internationale vis-à-vis de la France. Au lieu d’ouvrir la voie du développement social durable et du mieux être au peuple centrafricain, l’indépendance a permis aux aventuriers de poils de s’emparer des leviers du pouvoir et de s’enrichir au détriment de la population, qui hélas, ne sait à quel saint se vouer. Aujourd’hui, on ne parle que de ce pays, dans le sombre chapitre des faits divers africains. Conflits armés à répétition, avec pour conséquences les exactions de tout ordre contre la population civile, la pauvreté, la misère et la famine, les détournements impunis des biens et deniers publics, sans oublier les violations systématiques des droits de l’homme et les persécutions des organismes d’aides humanitaires, ce qui a naturellement conduit à l’assassinat début juin, dans la région de Pahoua, au nord du pays, de la française, Elsa Serfas, employée de l’organisation Médecins Sans Frontières.

C’est pour lutter contre cette injustice sociale que certains centrafricains de la diaspora, particulièrement ceux qui vivent en France, ont décidé de créer le Mouvement d’Action pour la Renaissance et le Salut (MARS). Une association d’utilité publique à caractère politique, loin d’appartenir à une chapelle politique, se veut le creuset du dialogue, de la concertation et de l’unité nationale. Ce mouvement se veut également un laboratoire de diagnostic et de solutions des maux dont souffre la société centrafricaine.

 Le Bureau exécutif provisoire :

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